Trouver son chemin de vie

12/8/20241 min read

Trouver sa mission de vie

Ne trouvez vous pas que ça sonne comme une injonction (supplémentaire) et qu’on a déjà bien assez à faire comme ça ? ne serait ce pas aussi l’expression de ce syndrome bien connu sur les réseaux : FOMO (the fear of missing out ou la peur de passer à côté, ici, de soi)

Une quête bien éloignée, futile, pour tous ceux qui, sur cette terre, sont en « mode survie ».

Est-ce que la fourmi et le moineau se posent de telles questions ?

Nous les terriens, excellons dans l’art de se poser des questions sur la vie, au détriment de la vivre. Regardez, ce matin j’ai renoncé à ma séance d’étirements pour commencer cette réflexion.

Ne cherchons-nous pas un moyen de légitimer notre existence, un sens à lui donner, pour mieux supporter l’idée de notre petitesse*, de notre finitude ? un remède à l’angoisse existentielle, à notre besoin de contrôler. Nous aimons avoir l’assurance que chaque chose est à sa place (nous surtout) et se déroule comme nous l’avions imaginé, dans notre univers désordonné. * croyance véhiculée

Vivre dans la simplicité de l’être n’est-il pas suffisant ?

Laisser la vie faire, nous traverser, nous embarquer, nous éprouver, nous transformer. Sans chercher sans cesse à comprendre, se situer, mettre du sens, tendre vers un but, influer sur le cours des choses : émerveillement face à un coucher de soleil, flaveur délicate d’un café pris au soleil, chaleur des bras de son aimé, chagrin partagé au décès d’un proche, soulagement à l’issu d’une échéance redoutée…

Accepter que nous ne sommes qu’une note, une vibration, dans le concert géant de l’univers, et qui, dans notre dernier souffle, finit par se disperser, se fondre dans le cosmos.

L’essentiel n’est-il pas finalement de vibrer (haut), sentir et cultiver ce qui nous fait en-vie, et de l’offrir au monde, pour qu’il vibre à son tour, avec nous ? partager, donner de soi, se sentir relié, c’est à mon sens la mission que nous portons tous, et qui nous porte, nous tient debout, vertical.